L'argent des autres
Book Excerpt
Maxence n'avait jamais songé à cela.
--Donc, reprit gaiement la jeune fille, bien qu'il ne soit encore aucunement question de mariage, sachez vous assurer l'indépendance, c'est-à-dire de quoi vivre, et pour ce..., travaillons!...
C'est de ce moment que Mme Favoral put remarquer en son fils ce changement qui l'avait si fort étonnée.
Sous l'inspiration, sous l'impulsion de Mlle Lucienne, Maxence avait été soudainement pris d'une ardeur de travail et d'un désir de gagner dont jamais on ne l'eût cru capable.
Il n'arrivait plus trop tard à son bureau maintenant et n'avait plus à la fin de chaque mois des dix et quinze francs d'amende à payer.
Sitôt levée, tous les matins, Mlle Lucienne venait frapper à sa porte.
--Allons, debout! lui criait-elle.
Et vite il sautait à bas de son lit, et il s'habillait pour pouvoir la saluer avant qu'elle ne part